Ce qui mobilise les lycées et les étudiants, pour qui l’âge de la retraite est encore très loin, c’est la peur de l’avenir et l’absence de perspectives.
Ce qui mobilise les travailleurs, que la société de classe jette en bas de l’échelle sociale, c’est la volonté de bousculer l’ordre établi et l’espoir d’amorcer le changement.
La contestation contre la réforme de la retraite n’est que l’élément déclencheur pour exprimer le mal être général. Sept français sur dix soutiennent ou éprouvent de la sympathie envers le mouvement actuel.
Pour faire retourner l’opinion publique afin qu’elle se désolidarise du mouvement, le gouvernement de la bourgeoisie agite le spectre du chaos économique dont les responsables seraient les grévistes.
- Il parle de « minorité » qui prend en otage « des gens » qui n’y sont pour rien;
- Il prétend défendre l’immense majorité qui n’a pas à subir la loi d’une minorité;
- Il trouve qu’il est inadmissible qu’on soit le seul pays au monde où une minorité veut bloquer les autres;
- Il met à l’index les grévistes et les accusent de détruire des emplois et d’empêcher l’économie de décoller;
- Il …
A la tête du mouvement social, il y a des secteurs en lutte. Notre réaction est d’abord de les soutenir pour élargir le mouvement à tous les secteurs et aller vers une grève générale. Dans le cas contraire, nous hurlerions avec les loups en reprochant à cette dite « minorité » le combat qu’elle mène contre la société bourgeoise qui est la cause du mal être généralisé dont nous souffrons.
L’intérêt de la bourgeoisie est de mettre fin au soutien et à la solidarité dont bénéficient les grévistes. Cette stratégie vieille de plusieurs siècles consiste à nous dresser les uns contre les autres pour isoler les travailleurs grévistes et briser le mouvement.
Nous devons répliquer en nous érigeant comme les remparts pour la protection du mouvement social contre les attaques du gouvernement et des patrons. La solidarité et le soutien matériel aux grévistes est le premier de ces remparts.
Ce qui mobilise les travailleurs, que la société de classe jette en bas de l’échelle sociale, c’est la volonté de bousculer l’ordre établi et l’espoir d’amorcer le changement.
La contestation contre la réforme de la retraite n’est que l’élément déclencheur pour exprimer le mal être général. Sept français sur dix soutiennent ou éprouvent de la sympathie envers le mouvement actuel.
Pour faire retourner l’opinion publique afin qu’elle se désolidarise du mouvement, le gouvernement de la bourgeoisie agite le spectre du chaos économique dont les responsables seraient les grévistes.
- Il parle de « minorité » qui prend en otage « des gens » qui n’y sont pour rien;
- Il prétend défendre l’immense majorité qui n’a pas à subir la loi d’une minorité;
- Il trouve qu’il est inadmissible qu’on soit le seul pays au monde où une minorité veut bloquer les autres;
- Il met à l’index les grévistes et les accusent de détruire des emplois et d’empêcher l’économie de décoller;
- Il …
A la tête du mouvement social, il y a des secteurs en lutte. Notre réaction est d’abord de les soutenir pour élargir le mouvement à tous les secteurs et aller vers une grève générale. Dans le cas contraire, nous hurlerions avec les loups en reprochant à cette dite « minorité » le combat qu’elle mène contre la société bourgeoise qui est la cause du mal être généralisé dont nous souffrons.
L’intérêt de la bourgeoisie est de mettre fin au soutien et à la solidarité dont bénéficient les grévistes. Cette stratégie vieille de plusieurs siècles consiste à nous dresser les uns contre les autres pour isoler les travailleurs grévistes et briser le mouvement.
Nous devons répliquer en nous érigeant comme les remparts pour la protection du mouvement social contre les attaques du gouvernement et des patrons. La solidarité et le soutien matériel aux grévistes est le premier de ces remparts.
Collectif pour la grève générale.
Lundi 25 octobre 2010.