mardi 19 octobre 2010

Pour la grève générale immédiate


Le gouvernement joue le rapport de force. Il joue sur le temps et sur l’épuisement du mouvement. Il mise sur les vacances de la Toussaint pour faire aboutir sa politique de l’usure. Très probablement, le sénat votera le projet de loi contesté. Dans ce cas de figure, les syndicats seront divisés. Il y aura ceux qui  considèreront que le vote de l’assemblée, élue démocratiquement, aura  force de loi et que par conséquent les carottes seront cuites. Il y aura ceux qui continueront à crier à l’injustice et qui resteront enfermés dans le registre de la dénonciation. Cela signifie alors que toute la mobilisation et toutes les grèves menées n’auront servies à rien sauf à créer un climat de résignation et un sentiment d’échec.

La grève générale n’est pas d’actualité, nous dit-on. Or, nous constatons que le processus de prise de conscience s’accélère au sein du mouvement actuel : le système capitaliste apparaît de plus en plus clairement comme étant un vampire qui ne perdure que parce qu’il exploite honteusement ceux et celles qui produisent la richesse au profit de ceux qui les accumulent.  Dans cette ambiance de lutte, de solidarité et de détermination, ce processus de prise de conscience conduit  naturellement  à l’adoption du principe de la grève générale.

La lutte de classe en est le moteur ; les intérêts des travailleurs étant diamétralement opposés aux intérêts de la bourgeoisie.

Le système bourgeois inonde le monde de richesse, en  prive la majorité, produit de la misère sociale. Il  crée la division dans les rangs des travailleurs (les hommes contre les femmes, les employés du privé contre les employés du public, les travailleurs nationaux contre les travailleurs immigrés, les salariés en CCD contre les salariés en CDI, …); l’unité des travailleurs lui fait peur parce qu’elle est porteuse de perspective de changement d’une part et d’autre part que seuls les travailleurs, dans l’unité combative, peuvent mettre fin à l’exploitation qu’ils subissent. Cette unité laisse présager au sein des assemblées générales des salariés, l’éclosion de nouvelles formes d’organisation des luttes, dont la grève générale est l’arme qu’il redoute le plus.  
Le gouvernent joue le rapport de force. Il poursuit sa guerre de classe contre les travailleurs, les employés du privé et du public, les retraités, les chômeurs, les jeunes…  La riposte exige de ceux et de celles  qui subissent les conséquences du système capitaliste de mener à terme la lutte en usant de l’arme redoutable qui fait trembler la bourgeoisie : 

LA GRÈVE GÉNÉRALE IMMÉDIATE.

La grève générale préfigure le changement radical de la société et la construction d’un autre monde sans exploitation de l’homme par l’homme.

Collectif pour la grève générale.

Mardi 19 octobre 2010.


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